Mille milliards de mille sabords!
De passage à Paris, j'en ai tout de même profité pour me faire une petite expo, entre deux 1er janviers (Ah bon?Y en a eu qu'un?)
Comme le quartier des Halles m'arrangeait bien (pour des raisons que vous imaginez aisément) et ne disposant que d'une journée pour tout faire, j'ai donc choisi l'expo Tintin au centre Pompidou. C'est une expo très sympa qui a en plus l'immense avantage d'être gratuite (en ces périodes post-fêtardes ceci représente un argument valable). Bon à part ça, j'ai été très agréablement surprise car l'expo est vraiment bien documentée et assez vaste pour y traîner ces guêtres un moment (et donc prendre le temps de se 'mettre dans l'ambiance').
N'étant pourtant pas une immense fan de Tintin ( j'ai lu quand même presque tous les albums étant petite) j'ai pris du plaisir à regarder les originaux (tout le Lotus bleu en planches originales), à me remémorer Quicke et Flupke et à glaner quelques informations ici et là sur la vie de Georges Rémi et surtout son oeuvre. Petite anecdote au passage :Georges Rémi = GR = RG = Hergé ahahaah ça vous en bouche un coin, hein?
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Supplément du 05 janvier ! Suite au commentaire de Sidranelle qui a jeté un pavé dans la mare, je copie colle un extrait de biographie trouvée sur ce site!
"Tintin ne compte que des pays neutres ou membres de l'Axe, et que leur déloyal concurrent est sous pavillon américain et financé par un certain Blumenstein, nom à la fâcheuse - vu le contexte - connotation juive (le nom de Blumenstein sera dans des versions ultérieures remplacé par Bohlwinkel et le pavillon américain par celui d'un pays imaginaire). L'œuvre d'Hergé contient quelques dessins extrêmement douteux dans ce registre ; ils ont tous été corrigés par la suite, peut-être moins parce qu'ils auraient été attaqués que parce qu'Hergé avait sincèrement changé de point de vue. Il est à noter que c'est plutôt avant l'occupation que Hergé peut être désigné comme ayant été proche de Léon Degrelle et des rexistes. Pendant l'occupation de son pays, il se contentera de survivre, sans zèle particulier.
Dans une interview en 1973 il dira : « Je conviens que moi aussi j'ai cru que l'avenir de l'Occident pouvait dépendre de l'Ordre nouveau. Pour beaucoup, la démocratie s'était montrée décevante, et l'Ordre nouveau apportait un nouvel espoir. Au vu de tout ce qui s'est passé, c'était naturellement une grossière erreur d'avoir pu croire un instant à l'Ordre nouveau » (interview accordée au Haagse Post en mars 1973). Et la même année il analysera : « Ma naïveté à cette époque confinait à la bêtise, on peut même dire à l'imbécillité » (interview accordée au magazine flamand Elsevier).
Interdit de publication, Hergé poursuit la refonte de ses anciens albums. En 1946, il est contacté par un ancien résistant, Raymond Leblanc, qui lui propose de créer un journal."